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العنوان
La couleur locale dans la traduction de l’œuvre - El Kalam El Saket - ou le Silence des mots de Sanaa El-Bissi :
المؤلف
EL Hattab, Héba Refaat Abdel Rahman.
هيئة الاعداد
باحث / هبة عبد الرحمن رفعت االحطاب
مشرف / ضحى شيحة
مشرف / دينا القصاص
مناقش / ضحى شيحة
الموضوع
littérature arabe - - Histoire et critique. traduction.
تاريخ النشر
2018.
عدد الصفحات
259 p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
13/3/2018
مكان الإجازة
جامعة الاسكندريه - كلية الاداب - اللغة الفرنسية
الفهرس
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Abstract

Au terme de notre étude, nous pouvons confirmer que traduire Sanaa El Bissi, est un véritable défi. Face à son écriture, on pourrait admirer la rigueur de ses articles de presse, sur le plan littéraire et linguistique. On pourrait être bouleversé devant son lexique, riche et diversifié. Mais il est fort probable, voire évident, qu’on restera cloué sur nos sièges jusqu’à la fin de la lecture.
Avec sa plume singulière, sa richesse, sa variété thématique, sa sensibilité et sa structure linguistique portant l’empreinte de sa personnalité, sa culture et sa pluridisciplinarité, Sanaa El Bissi nous a entraînée dans ses sables mouvants. Elle nous a habitée, envahie par sa force d’évocation du réel, au quotidien. Nous avons donc opté, dans le processus de traduction et dans la mesure du possible, de ne rien perdre de l’original et de transmettre l’authenticité de son écriture, si forte, qui mérite d’être connue dans le monde entier.
La lecture du texte à traduire émane en effet de la subjectivité propre à chaque lecteur et à chaque traducteur. C’est lors de la première lecture que les premières idées pour la traduction peuvent germer, ce moment fait partie intégrante de l’acte de traduction. Un texte en soi n’a d’existence propre, qu’à la lecture, et le traducteur est d’abord un lecteur ; en tant que tel il se fait du texte une vision personnelle et c’est celle qu’il transmettra, quel que soit son souci d’objectivité ; son rôle est de faire comprendre et ressentir la lecture de l’original. Sa créativité dans la traduction lui permettant de comprendre globalement, de saisir toutes les nuances de sens, les références et les connotations figurant dans l’œuvre originale.
Il n’y a rien de plus perturbant pour le lecteur d’un texte traduit, que les notes en bas de page qui l’obligent à interrompre sa lecture et le déconcentrent. Ces notes peuvent parfois être plus longues que le corps du texte lui-même. Elles peuvent aussi être interprétées comme un aveu d’impuissance, dans la mesure où le traducteur en a abusées. Faire un glossaire, une sorte de lexique à la fin de l’œuvre pour permettre au lecteur de le consulter chaque fois qu’il rencontre un trait caractéristique du contexte culturel du texte original nous paraitrait pertinent.
Un texte littéraire ne suscitera jamais la même réaction chez tous les récepteurs. Le sens véhiculé par le texte peut varier d’un récepteur à l’autre et par conséquent d’un traducteur à l’autre. Autrement dit, le traducteur serait libre de reproduire un texte littéraire dans la langue d’arrivée, selon sa propre lecture de ce texte.